Lecture
Publié le 25 Janvier 2016
Avant de commencer un livre j'ai toujours une pensée pour celui qui l'a écrit.
Je me dis qu'il a pesé chaque mot, que chaque pensée a mis son temps à s'exprimer, que ce soit des années ou qu'elle rejaillisse, soudain, comme une source souterraine.
Je sais les heures qu'il a passé, les conquêtes et les défaites des mots, des idées. J'imagine l'oubli de soi. Le gout du partage, le don.
Avant de commencer un livre, j'espère toujours une rencontre.
PH.
Merci JPT pour Annie Ernaux. Les premières pages sont une chaleureuse poignée de main.